bandeau

partager : twitterlinkedInfacebookGoogle+Mail autres supports : version pdfversion epubversion imprimée votre avis : votre avis

8.5. La question documentaire

À partir de ces données, on peut dessiner une représentation graphique de l'ensemble. Cette représentation aide à mieux visualiser la question documentaire.

Les questions sont posées champ par champ, concept par concept avec les opérateurs booléens. C'est le "Point focal" qui constitue le réservoir de références de documents susceptibles de répondre à la question initiale.

La question documentaire devient : ("solanum tuberosum" OU potato*) ET ("age determination" OU "developmental stage" OU aging) ET ("genetic markers" OU "molecular markers" OU "biochemical markers" OU "biological markers").

Avec les bases de données qui proposent un historique et la possibilité de combiner les questions, il est préférable d'entrer chaque terme séparément et de les combiner ensuite. Cela permet de voir exactement ce qui se passe et quelle serait éventuellement la source de bruit ou de silence.

Représentation graphique de la question documentaire.

Figure 8.2. Représentation graphique de la question documentaire.


La recherche est effectuée en plusieurs étapes. La première consiste, pour l'exemple, à chercher tous les documents qui parlent de pomme de terre. La deuxième étape et la troisième étape de la recherche consistent à identifier tous les documents parlant de maturité et tous les documents parlant de marqueurs moléculaires.

Historique de la question avec CAB (EBSCOHost).

Figure 8.3. Historique de la question avec CAB (EBSCOHost).


Le nombre de documents de ces trois ensembles ($3, $7 et $10, l'étape 3, l'étape 7 et l'étape 10) est élevé mais ce n'est pas gênant. Ce qui nous intéresse, c'est l'intersection de ces trois ensembles, le point focal. Dans notre exemple ($11), le point focal contient quatre références.

Dans des outils comme Google Scholar ou Bielefeld Academic Search Engine (BASE), il n’est pas possible de travailler de la même manière. Il faut alors introduire progressivement la question documentaire, terme par terme, concept après concept. Cette technique, même sans avoir la fonction historique, permet d’observer l’évolution des réponses et d’identifier les éventuelles sources de bruit et de silence (des termes trop spécifiques ou trop généraux mais aussi les fautes de frappe).

pied de page